Élégante et intelligente, la marque australienne réputée confidentielle séduit une clientèle sensible à une confection haut-de-gamme et respectueuse du développement durable.
Un label à l’âme artiste
Dans une autre vie, Lee Mathews, fondatrice du label éponyme né en Australie, aurait pu être artiste. Et pour cause, l’un de ses petits plaisirs du quotidien est d’organiser un portant de vêtements tel une oeuvre picturale, en termes de couleurs, de textures, d’imprimés et de voir dans quelle mesure une pièce contribue à dynamiser, équilibrer celle qui la jouxte.
Avant même les silhouettes, ce sont le choix des matières qui forme la ligne de départ du travail de Lee Mathews. Coton, lin, denim, toile, tweed, laine ou georgette de soie : les tissus sont chinés à travers le monde, formant l’alpha et l’oméga de chaque vêtement. Quand aux imprimés, ils sont imaginés dans les ateliers de la marque, à Sydney, s’ajoutant au stylisme résolument australien de chacune des collections.
S’inspirant d’artistes admirables comme Donald Judd ou Brancusi, l’art et l’artisanat façonnent ses pièces intemporelles au minimalisme cérébrale et coupes irréprochables, tout en marquant une certaine inclinaison pour les volumes oversize.
Une confection éthique et responsable
Avant-gardiste, Lee Mathews l’est aussi par son parti-pris écologique. Malgré ses 20 ans d’ancienneté dans l’industrie du prêt-à-porter, le label austral s’est toujours appliqué à confectionner des vêtements de façon éthique. Les matières sont ainsi toutes d’origine organiques, qu’elles s’appliquent sur une chemise aux manches ballons ou d’immenses robes de coton.
Loyale, Lee Matthews s’est aussi engagée à soutenir des petites manufactures à travers le monde, se procurant ses lins au Japon, son cachemire en Italie et sa laine en Australie. De quoi rendre ses collections encore plus désirables, a fortiori quand elles revendiquent des inspirations aux antipodes du rythme effréné des tendances.
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