En seulement trois ans, ce label belge, fondé par deux ex-athlètes, se distingue des habituelles lignes d’équipementier par son design minimaliste et son mode de production durable. Une aubaine pour le sportswear.

Des courses olympiques….

Tout commence dans un stade d’athlétisme. Vice-championnes olympiques du relais 4 x 100 m en 2008 à Pékin, Élodie Ouedraogo et Olivia Borlée se lassent des tenues de sport que les équipementiers leur imposent.

“Lorsque nous étions dans la même équipe, nous avons fait le constat qu’ils monopolisaient un marché tout en l’uniformisant. C’est d’ailleurs pour ça que les filles tentaient de se démarquer dans les starting-blocks avec des coiffures ou des manucures originales », affirme Olivia Borlée dans les colonnes de Vogue. En 2016, les deux jeunes femmes se lancent et créent leur propre label, 42/54, en référence à leur record national : 42 secondes et 54 centièmes. Le début d’un nouveau challenge.

… à la confection d’une mode chic et technique

Leur défi ? Réinventer l’activewear sur un mode design attractif tout en intégrant les enjeux de confection responsable et les impératifs techniques liés à la pratique sportive. Les deux athlètes de nationalité belge se sont ainsi appliquées à proposer des vêtements de sport désirables, fabriqués à partir de matières recyclées aux propriétés aérodynamiques.

« Il fallait que le style soit parfait sans qu’il n’empiète ni sur les coupes ni sur les matières, et encore moins sur notre production responsable », confie Élodie Ouedraogo. Leur secret ? Une production locale, auprès de deux usines reconnues pour leur savoir-faire sans égal.

« La première nous permet de développer les produits et compte comme clients Dries Van Noten ou Raf Simons. La seconde est une entreprise familiale qui a bâti sa réputation sur son expertise dans la maille », poursuit l’entrepreneuse. De quoi nous convaincre de l’excellence de leur démarche. Pari réussi.