Innovante et durable, la firme Infinited Fiber Company a créé une technologie permettant de recycler les déchets de tissus à l’infini tout en conservant 100% de leur qualité originelle. Explications.
Une technologie révolutionnaire
Une innovation qui permet de transformer les millions de kilos de déchets textiles actuellement brûlés ou enfouis en une fibre de coton de haute qualité et économique : c’est la prouesse technologique réalisée par The Infinited Fiber Company (IFC), mise en lumière lors de ce “White Monday”, alternative durable au fameux Black Monday et ses injonctions consuméristes nocives pour l’environnement.
Une innovation d’autant plus enthousiasmante qu’elle pourrait permettre aux labels de mode, régulièrement mis sur le banc des accusés, de respecter avec plus de facilité leurs engagements en terme d’écologie. “Pour nous, ce matériau est particulièrement intéressant en raison de son apparence semblable à celle du coton et de sa durabilité. Il pourrait nous aider atteindre son objectif de matériaux 100% recyclés ou issus de sources durables », déclare Ulrika Jakobsson, responsable du développement durable et des matériaux chez Weekday, filiale du groupe H&M qui a créé en avant-première un vêtement en IFC en collaboration avec l’actrice Maisie Williams.
Plus d’économies, moins de pollution
Grâce à sa technologie à fibres infinies, IFC peut en effet permettre aux marques de transformer ses déchets de textile, de carton ou issus de l’agriculture en nouvelle fibre naturelle et ainsi contribuer à réduire l’utilisation de matières premières. Tout commence avec trois étapes clé : la séparation des fibres, la transformation de la matière en liquide et enfin, la transformation du liquide en fibres.
Applicable à n’importe quelle usine, qu’elle fabrique des fibres de viscose ou de la pâte à papier, cette technologie permet notamment d’éliminer le sulfure de carbone CS2, le produit chimique le plus difficile et le plus dangereux, tout en dégageant un potentiel de marge plus élevé. Enfin, un tel processus permet d’économiser 20 000 litres d’eau par kilos de coton produit, entre autres performances pro-environnementales. De quoi réinventer durablement l’industrie du prêt-à-porter.
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