Oeuvrant pour la préservation du patrimoine grâce aux outils numériques, le Google Arts & Culture Institute met en lumière l’une des créations phare d’ElektroCouture : une robe entre haute-couture et nouvelle technologie,  inspirée d’un rêve inachevé de l’actrice Marlène Dietrich.

De l’imagination de Marlène Dietrich…

“Tout est une question d’effet ! On doit trouver une manière de faire briller la robe !” C’est ainsi, qu’en 1958, l’actrice hollywoodienne Marlène Dietrich décrivait la tenue parfaite dans une lettre destinée à sa styliste.

Avant-gardiste dans l’âme, cette rêveuse inventive avait bel et bien imaginé une robe haute-technologie qui aurait été capable selon elle de s’illuminer dans le noir. La tenante du glamour s’était impliquée personnellement dans la conception d’une telle pièce, au point de se voir enseigner des rudiments d’électroniques, comme le montrent les archives précieusement conservées par la Deutsche Kinemathek. Malheureusement, la technologie de l’époque n’a pas permis à l’Ange bleu de voir son rêve de robe exaucé.

… au savoir-faire d’Elektro Couture

C’était toutefois sans compter Lisa Lang, la fondatrice d’ElektroCouture, qui en 2017, après avoir découvert par hasard ces archives inspirantes, a décidé de concevoir la robe imaginée par Marlène Dietrich.

Subtil mélange d’artisanat traditionnel et de technologies innovantes, cette pièce haute-couture convoque à la fois de précieuses broderies florales, un tulle chatoyant, quelque 2371 cristaux Swarovski taillés sur-mesure mais aussi des découpes au lasers et des impressions 3D. Et pour la faire briller conformément aux souhaits de l’artiste, il n’a pas fallu moins de 151 LEDs directement intégrées à la robe, l’intégralité étant capable d’afficher différents motifs lumineux en fonction des chansons de Marlène Dietrich diffusées.

Symbolisant la manière dont le passé peut repousser les limites de la mode de demain, cette création unique fait désormais partie du catalogue numérique du célèbre Google Arts & Culture Institute, prolongeant sa durée de vie au-delà de l’exploit créatif qu’elle a nécessité.