Children of Discordance, le streetwear nippon, cool et éthique

“Children of Discordance est une expression de toutes les données personnelles que j’ai accumulées tout au long de ma vie.” C’est par cette définition, forte et étonnante, que le designer japonais Hideaki Shikama décrit son label, étoile montante de la scène underground nippone. Présentations.

Selected by PROMOSTYL

Une esthétique street aux influences multiples

Véritable obsessionnel du style, Hideaki Shikama puise son inspiration dans les multiples tendances qui ont ponctué son adolescence, de la culture skate à l’univers footballistique en passant par les divers courants hip-hop. Et pour cause, celui qui se décrit lui-même comme un collectionneur compulsif revendique avoir accumulé des multiples modèles rares de casquettes Supreme, de baskets, de chemises, mais aussi de vieux vinyles, des timbres ou encore des patchs d’inflexion vintage.

Selected by PROMOSTYL

Une passion qu’Hideaki Shikama transforme en business quand, en 2005, il ouvre une boutique multimarques dans le quartier branché de Harajuku, à Tokyo. Baptisé Acycle, le concept-store devient rapidement le terrain de jeu fétiche d’une jeune garde créative aux identités singulières. L’espace servira également de merveilleux laboratoire pour son fondateur, Shikama y créant sa première marque, Advantage Cycle, avant de lancer en 2011 Children of the Discordance.

Selected by PROMOSTYL

Recycling et confection éthique

Au programme ? Des collections aux allures de curation modeuse comme en témoigne sa ligne printemps-été 2019. “Je suis revenu à ce que je portais dans les années 2000, notamment la manière dont les pantalons tombaient à l’époque.” explique le créateur au site Hypebeast. Patchwork de bandanas recyclés en guise de chemise, mais aussi réutilisation de foulard mexicains zapatistes ou de keffiehs palestiniens, Shikama conjugue avec dextérité la grammaire du streetwear sur un mode de production éthique.

Selected by PROMOSTYL

Une quête du savoir-faire juste qui le conduit également à injecter beaucoup de broderies dans ses pièces qui restent, pour la plupart, entièrement manufacturées. “Je crois dans le fait de payer plein pot ces artisans. Jamais je ne négocie de réduction avec eux. Ça les incite à donner le meilleur d’eux même, mais à contribuer à l’amélioration leurs conditions de vie.” Ou quand la mode expérimentale se fait grande justicière.

Selected by PROMOSTYL